Biographie

THE HOLY CURSE formé en 1995 mais évoluant depuis 2004 en formation resserrée, porte la formule high-energy power trio + chant à son maximum : un son percutant, sauvage, parfois heavy ; des compos que l'on croirait écrites sous influences lysergiques (parfois) ou amphétaminées (souvent), qui laissent sur scène la place à l'improvisation, et permettent au chant de se rapprocher des harangues des Southern Preachers et d'oublier les trop classiques couplets/refrains.

Ainsi armé le groupe s’est envolé dès 2005 pour l’Australie pour une première tournée remarquée en soutien de la sortie de leur Best of «Wear your Fricken Seatbelt» (Off The Hip records, Melbourne). Quelques titres seront enregistrés à Sydney aux Tardis studios en vue d’un 4ème album, avec Deniz Tek (Radio Birdman), au poste de producteur...

THE HOLY CURSE est décidément un groupe de voyageurs. Une attaque éclair sur les clubs de Tokyo, en août 2006, et sa quête le mènera à la source en juin 2007 : Detroit, aka Motor City, où ils s’enferment aux Ghetto Recorders studios avec Jim Diamond (White Stripes, Dirtbombs) afin d’y terminer leur album « Feed the Dogs », commencé en France aux Kaiser Studios et donc à Sydney. Le groupe profitera du voyage pour donner quelques concerts dans les clubs de Brooklyn et Manhattan, puis sur la longue route du Midwest et à Detroit bien évidemment.

Outre ces contrées, THE HOLY CURSE joue régulièrement en France et en Europe en compagnie de groupes comme les Saints, Radio Birdman, Bellrays, Flaming Sideburns, Slaughter and the Dogs, Hydromatics, Fleshtones, Cowboys from Outerspace, New Christs, etc...

2011, THE HOLY CURSE sort son nouvel album: Take It as It Comes, produit par Rob Younger, enregistré à Paris chez Microbe Studios.

Deux ans après Feed the Dogs, album de globe-trotters enregistré à Sydney et Detroit, et après une année 2010 "sabbatique" mais chargée, consacrée à leurs projets parallèles : tournée US côte Ouest et premier album pour Sonic Polo avec Irritones, tournée australienne et nouvel album pour Vinz avec Dimi Dero Inc, émission de radio hebdomadaire pour Eric sur Aligre FM, alors que Gooloo démarrait Twister Cover – ceci, pour faire court : la liste est bien plus longue -, The Holy Curse ont enregistré leur cinquième album, Take it as it Comes, "à la maison" ou presque, avec pour seule aide extérieure le légendaire Rob Younger longtemps producteur attitré de Citadel Records et de Died Pretty.

Si les références Detroit/Australie, librement assumées sur Feed the Dogs, ne sont jamais très loin (Bellbirds Song, It Wasn't Johnny's Day), The Holy Curse s'en affranchissent et creusent sur Take It as It Comes leur propre sillon, avec cet album au format atypique. Un disque plus tendu encore, appuyé et dense – quitte à ralentir les tempos au besoin (No Way Out There, Man with the Heavy Hand).

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